Lettre à Monsieur Anonyme
Cessez d'écrire à Monsieur Nicolas Sarkozy,
Il refuse les lettres anonymes.
Et il a bien raison.
Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi qu'il souhaitait que les dénonciations anonymes à la justice ne soient plus recevables, lors d'un discours à la garden party offerte par la Garde des Sceaux, Rachida Dati.
«J'ai voulu un certain nombre de textes que Rachida a fait passer d'excellente façon, j'en souhaite d'autres: je pense notamment que la pratique des dénonciations anonymes n'est pas compatible avec l'idée que je me fais d'un Etat de droit et d'une république aboutie», a lancé le Président.
«Je comprends très bien que tel ou tel soit dénoncé, sans donner son nom au public, mais une dénonciation à laquelle on ne donnerait pas son nom à l'administration, et qui veut nous révéler quelque chose, c'est une pratique d'un autre temps», a-t-il ajouté.
Mais Nicolas Sarkozy d’envisager immédiatement des exceptions, notamment «dans des cas très précis, à l'intérieur d'une famille, (lors de) violences sexuelles» ou encore pour la «protection, dans le cas de l'action terroriste».
En dehors de cela, «si un citoyen a quelque chose à dire à la justice de son pays, qu'il le dise et la justice garantira la discrétion», a-t-il dit, estimant que «la dénonciation comme principe, cela rappelle des heures très sombres de notre pays». «Le papier où l'on dénonce sans signer, ce n'est pas l'idée que je me fais de la République».
«On m'appelle à être le garant des libertés et bien en voilà une, ne pas permettre aux revanches de se manifester de façon anonyme», a insisté le Président.
Il refuse les lettres anonymes.
Et il a bien raison.
Nicolas Sarkozy a annoncé vendredi qu'il souhaitait que les dénonciations anonymes à la justice ne soient plus recevables, lors d'un discours à la garden party offerte par la Garde des Sceaux, Rachida Dati.
«J'ai voulu un certain nombre de textes que Rachida a fait passer d'excellente façon, j'en souhaite d'autres: je pense notamment que la pratique des dénonciations anonymes n'est pas compatible avec l'idée que je me fais d'un Etat de droit et d'une république aboutie», a lancé le Président.
«Je comprends très bien que tel ou tel soit dénoncé, sans donner son nom au public, mais une dénonciation à laquelle on ne donnerait pas son nom à l'administration, et qui veut nous révéler quelque chose, c'est une pratique d'un autre temps», a-t-il ajouté.
Mais Nicolas Sarkozy d’envisager immédiatement des exceptions, notamment «dans des cas très précis, à l'intérieur d'une famille, (lors de) violences sexuelles» ou encore pour la «protection, dans le cas de l'action terroriste».
En dehors de cela, «si un citoyen a quelque chose à dire à la justice de son pays, qu'il le dise et la justice garantira la discrétion», a-t-il dit, estimant que «la dénonciation comme principe, cela rappelle des heures très sombres de notre pays». «Le papier où l'on dénonce sans signer, ce n'est pas l'idée que je me fais de la République».
«On m'appelle à être le garant des libertés et bien en voilà une, ne pas permettre aux revanches de se manifester de façon anonyme», a insisté le Président.
Miguel Medina AFP ¦ "J'ai voulu un certain nombre de textes que Rachida a fait passer d'excellente façon, j'en souhaite d'autres : je pense notamment que la pratique des dénonciations anonymes n'est pas compatible avec l'idée que je me fais d'un Etat de droit et d'une république aboutie", a lancé le président.